antoine giard
bonjour(at)antoinegiard.com
-
Mon travail est représenté par la Galerie R.J.
Vous pouvez contacter directement Raphaëlle pour avoir les infos sur les éditions et estampes disponibles à la vente.
Crédits :
Typographies : source sans pro & knif. Site réalisé avec Lay Theme + WordPress.
design graphique
avec : Marion Cachon, Les ateliers citoyens du droit, Compagnie La Cohue, le Festival Mondial de Théâtre de Marionnettes de Charleville Mézières, Alexis Debeuf, Le Cinéma Lux, Les ateliers intermédiaires, Les maisons de l'architectures de Normandie,L’Artothèque espaces d’art contemporain, L'IMEC - Institut Mémoire de l'Edition Contemporaine, Passage - Festival de Cinéma de la Côte de Nacre, Librairie Eureka Street, Bandes de sauvages, Magazine Grand-Format, L'archiviolette - architectes, Buzz Production, Collectif le Poney, Ludivine Mabire, La MJC Caen Guérinière, Spectacle Vivant en Bretagne, La fermeture Eclair - AMAVADA, Compagnie Silenda.
édition
avec : Guillaume Pinard, Olivier Masmonteil, Nina Childress, Michel Quarez, Maud Maris, Eva Taulois, Jagna Ciuchta, Cécile Bicler, Hippolyte-Hentgen, Muriel Rodolosse,
imprimerie coopérative ramette
Depuis 2015, j'accompagne à l'atelier des créateur·ices dans la production d'images imprimées et d'objets édités. L'atelier est équipé d'un duplicopieur Riso A3, de 9 couleurs (Noir, Bleu, Rouge Carmin, Teal, Bleu, Vert, Jaune, Rose Fluo, Violet) ainsi que de matériel de façonnage simple : massicot, raineuse, arrondisseuse d'angles, relieuse coil...
Contactez-moi avec le détail de votre projet.
travail d'équipe
Depuis 2015, Plein Temps Libre, avec Benjamin Le Roux
Depuis 2020, Imprimerie Coopérative Ramette, avec Michèle Gottstein.
et aussi le collectif J'aime beaucoup ce que vous faites pendant une bonne dizaine d'années ! ❤
Pour comprendre l’importance de la question de l’énigme et du secret, pour Antoine Giard, il faut contempler sa pratique artistique dans son ensemble.
Tout dans la démarche d'Antoine Giard provient de la recherche permanente de sens, cachés ou non, dans les choses et le monde qui nous entourent. S’arrêter sur une image, contempler un paysage, questionner un ensemble de mots pour y trouver des réponses.
Puis s’étonner sur les rencontres de ceux-ci, images, mots, idées, tous mélangés. Et découvrir de nouveaux sens à ces juxtapositions, comme on découvre un secret.
Tout devient question, et tout propose une réponse. À soi de les chercher et de s’émerveiller. De retourner la question pour transformer encore les réponses. Les possibilités deviennent alors infinies.
Antoine Giard, graphiste et artiste de formation, joue ainsi avec les images, les détourne, les superpose, leur donne un double sens, brouille leur lecture directe, ironise afin d’inciter le regardeur à apprécier différemment ces énigmes. Un vitrail composé d’un motif de slips, un dégradé de couleur qui joue sur les mots ou encore un atlas sérigraphié qui mêle les références.
L’ambiguïté des mots, des concepts, les double-sens, les contre-sens, tout ce qu’il existe de beau, de triste, de drôle ou sérieux dans un objet, un mot, une situation. Notre esprit vagabonde sans jamais vraiment se poser. On passe d’une émotion à l’autre et on en redemande.
Texte d'accompagnement de l'exposition
La réponse du secret,
Raphaëlle Jéhan - 2023
Antoine Giard est artiste et designer-graphique. Il écrit avec des images qu’il imprime quand elles ont dit merci, ça suffit. Il compose en découpant des photos, des phrases, dans les journaux, les magazines, les publicités. Il donne du texte à des images qui en ont besoin et inversement. Inachevées, en cours, des images remplissent des dossiers de fichiers dans son ordi ou des tas de bazar sur son bureau. Le bazar n’est pas un problème pour lui car il veut dire beaucoup. Les rencontres, les coïncidences géniales sont souvent les fruits d’un long travail. L’étendue des possibles doit être envisagée pour que les belles choses adviennent, et c’est ce qu’il ne cesse de faire. C’est assez fatigant il faut le dire, parce que les idéalistes n’ont pas bonne presse et parce que l’amoncellement pose inéluctablement d’éminentes questions logistiques. Mais bon, il sait que tout est dans tout et que ses images ont besoin de mijoter avant de partir dans le vaste monde. Voilà qu’un bon matin, il en arrêtera une et ce sera banco, impression, édition. Il aime les diffuser, il aime qu’elles trouvent leur place, sur un rebord de cheminée ou dans un porte-feuille.
Il démystifie la poésie parce qu’elle n’est pas forcément compliquée, qu’elle ne veut pas être toute aplatie dans le réel, c’est tout, qu’elle est une denrée de première nécessité. (...) C’est si joliment dire que la poésie lui tient la porte, lui tire les oreilles, lui paie des verre, lui met des petites tapes derrière le crâne, lui cale le dos, lui glisse à l’oreille que ça va aller, et que bien souvent elle le tient debout.
Exrtait du portrait réalisé par Aurélie Guérinet en septembre 2018.